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Eléments d'Histoire pour la connaissance de Puceul
Découvrez ci-dessous cinq documents sur l'histoire de la commune de Puceul. 1er Document : Notes extraites de l'ouvrage "Au Pays de Namnètes" de
Francis LEGOUAIS , Marcel Buffé éditeur 1970. 2ème Document : Les Villes disparues de Loire-inférieure : Léon Maître 1886. 3ème
Document : Des voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845. 4ème document : Une portion de la voie romaine Vannes-Blain a été mis au jour à Allaire (56). Extraits du
Télégramme du 13 février 2004 , Article de Gabriel Simon. 5ème document : Histoire de Puceul aux XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle. Consultez l'Atlas du Patrimoine pour connaître les secteurs archéologiques à proximité de chez-vous en voyant : (2013) Atlas culturel, atlas des patrimoines. Ministère de la culture et de la communication [Ed]. (Orvault et communes
limitrophes (44)). Carte interractive disponible sur http://atlas.patrimoines.culture.fr Il
est possible à partir de cette sélection de remonter jusqu'à la zone de Nozay en utilisant l'outil "main" et les outils "zoom+" ou "zoom-" pour sélectionner la région choisie. référence tirée de : http://voies-romaines-bretagne.com/vrom2/index.php?art=vrom_l_nantes_rennes
Des éléments de datation des périodes antiques (histoire appliquée à la région de Puceul : voir :
http://www.didierteffo.fr/228429225?i=118122325 Une voie romaine à Puceul?, voir ci-dessous ...
Textes et liens pour la connaissance de l'histoire des environs de Puceul
UNE VOIE ROMAINE A PUCEUL? Voir également la rubrique Puceul voie romaine (cartographie de la voie romaine sur puceul : http://www.didierteffo.fr/353587355?i=124105699)
Léon Maître, dans "Les Villes disparues de la Loire-Inférieure", ouvrage publié à Nantes en 1886, nous a laissé une carte schématique des voies romaines sortant de Blain. voir en bas de
page ce qu'il nous en dit voir également la carte : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k141550p/f360 Dans les environs de Puceul, le tracé de cette hypothétique
voie romaine passait au sud de la commune, à venir de Boisdin sur la Grigonnais, en passant par la Ménerais et se dirigant vers l'Est vers Augrain sur Saffré. Elle croisait le chemin de Nantes à Rennes au sud de la Ménerais!
Voir son tracé sur la carte des voies romaines autour de Blain et Nozay : http://www.didierteffo.fr/228429225?i=97103124 sur la carte de l'Armorique romaine de
l'atlas historique de Bretagne d'Hervé Poupinot réalisé en 1986 le tracé de cette voie est accompagnée de la mention "itinéraire probable des légions de César" indiquant l'importance de cette voie.
voir la carte sur http://www.didierteffo.fr/228429225?i=86771600 Nous chercherons ultérieurement pourquoi cette voie est intitulée localement
"la levée de Saumur" ? Sur la lande de Caragan en Blain, Bizeul a pu mesurer sa largeur qui n’était pas moins de 20 mètres avec les accotements. Cette largeur la place dans la catégorie des voies consulaires ou impériales,
et cette largeur se voit uniquement sur la voie qui conduit de l’Anjou à la mer : Angers-Vannes. Les travaux de voirie durèrent plus de 2 siècles et les empierrements des voies étaient si solides que, dans la région
blinoise, on les retrouve intacts au XIVe siècle et que Louis Bizeul put encore en reconnaître de beaux tronçons vers 1836. On sait que les voies romaines ont la réputation d’être rectilignes. Elles utilisèrent
les anciens tracés des voies et chemins celtiques mais en les rectifiant. C’est ainsi que l’itinéraire de la vieille voie celtique servit de tracé à la voie impériale Angers-Vannes qui traverse le canton
de Blain d’est en ouest. A voir dans la rubrique suivante ( http://www.didierteffo.fr/228429225 ) des éléments
tirés de sources diverse sur l'histoire de la commune (Lieux-dits en 1857) (Voie romaine à Puceul en 1880) (Eléments d'archéologie de Puceul au XIXe siècle) (La Savinaye)
Voies romaines dans la région de Blain
Notes extraites de l'ouvrage "Au Pays de Namnètes" de Francis LEGOUAIS , Marcel Buffé éditeur 1970
Civilisation Gallo-romaine Bien vite Rome comprit que la construction d’un réseau routier était le premier objectif à atteindre, tant pour assurer la sécurité des armées romaines ayant à
se déplacer d’un point à un autre, que pour favoriser la prospérité du pays conquis. Les travaux de voirie durèrent plus de 2 siècles et les empierrements des voies étaient si solides que, dans
la région blinoise, on les retrouve intacts au XIVe siècle et que Louis Bizeul put encore en reconnaître de beaux tronçons vers 1836. On sait que les voies romaines ont la réputation d’être rectilignes.
Elles utilisèrent les anciens tracés des voies et chemins celtiques mais en les rectifiant. C’est ainsi que l’itinéraire de la vieille voie celtique servit de tracé à la voie impériale Angers-Vannes
qui traverse le canton de Blain d’est en ouest. Il s’agit évidemment de la même voie, car à l’est comme à l’ouest, la voie a la même largeur de chaussée, le même empierrement, la
même importance de l’agger. Construite aux frais de l’état, elle était jalonnée de bornes milliaires qui portaient les noms des empereurs qui avaient participé à sa construction ou à son entretien.
Les voies moins importantes étaient moins larges, avec un agger plus étroit, un empierrement moins solide.Elles émargeaient aux budget des bourgades. C’est le cas des autres voies romaines qui se croisent dans le canton.
Enfin les chemins vicinaux étaient aux frais des particuliers qui se ménageaient ainsi un accès sur la voie publique. Un important réseau routier couvrit ainsi le territoire des Namnètes. Les patientes recherches
de l’archéologue blinois Louis bizeul (1785-1861) ont permis de retrouver sept voies romaines. On doit beaucoup à ce savant, même s’il a erré, mu par une idée préconçue, il est en pleine activité
en 1836 et il a vu démolir ces vieilles voies. Toutes ces voies étaient destinées à relier les grandes cités et leur croisement à Blain est tout à fait fortuit mais a permis de voir naître et se
développer un centre commercial important.
Voies romaine autour de Blain et Nozay
On peut résumer les 10 voies (7 voies de Louis Bizeul et 3 qu’il n’a pas connu) a deux axes principaux, l’un venant du sud, l’autre venant de l’est et se dirigeant vers l’ouest. Sur ces deux grand axes s’embrancheront
les autres voies. Axe Sud-Nord 1) Blain-Nantes, 2) Blain-Pontchâteau 3) Blain-la loire 4) Blain-Rennes
(une description de la voie, due à louis Bizeul vaut d’être rapportée : « A la base, de grosses pierres, dont la majeure partie est une sorte de poudingue composé de cailloux roulés et de quartz réunis
dans un gluten ferugineux commun dans le pays et connu sous le nom de « renard »; cette couche de pierres est recouverte d’une argile à briques, fortement corroyée et posé à un pied d’épaisseur,
enfin sur cette argile est une autre couche de cailloux roulés dont on trouve un immense dépôt dans le voisinage. Cette couche, d’un pied au moins, formait la croute superficielle de la voie romaine ». 5) Blain-Châteaubriant
(Elle s’embranchait sur la précédente à Pont-Vex. Axe Est-Ouest 6) Blain-Angers Elle sortait de Blain sur le tracé de l’ancienne voie celtique, même tracé suivi par l’actuelle
route de Nantes. A l’est de la Mercerais, on voyait, toujours au milieu du XIXe siècle, le gros sillon de l’agger de la voie. Après la traversée du Pâtis de la Mercerais, la voie devient le chemin public rural
de la « Chaussée » du Foué. Sur la lande de Caragan, Bizeul a pu mesurer sa largeur qui n’était pas moins de 20 mètres avec les accotements. Cette largeur la place dans la catégorie des
voies consulaires ou impériales, et cette largeur se voit uniquement sur la voie qui conduit de l’Anjou à la mer : Angers-Vannes.
La voie passe ensuite, entre le Fayel et l’Hôtel-Ferrant, traverse l’extrémité du bois Allard, coupe la grande route de Nantes, passe à la Ménerais de Puceul, au village d’Augrain en Saffré,
franchit l’Isac à 500 m du bourg de Saffré. Elle se dirige vers la lande où fut érigée la chapelle de ND des Langueurs. Coupant là la grande route, elle parvient à l’étang du
Pas-Chevreuil servant, dans ce parcours, de limite entre Joué, Abbaretz, La Meilleraye, lieux où fonctionnaient de nombreux ateliers de fer. Après avoir passé entre les étangs de la Provôtière et de la Poitevinière,
elle entre en Anjou et par Candé, touche la capitale des Andegaves, Angers. Bizeul n’a pas connu deux autres voies qui se dirigeait également sur l’Anjou mais en suivant un itinéraire différent de la précédente.
C’est Léon Maître qui nous indique leur parcours. 7) Blain-l’Anjou par Petit-Mars et Mauves. 8) Blain-l’Anjou par Nort/Erdre. La neuvième et la dixième voie se confondait à l’ouest
en une seule du bourg de Blain jusqu’à Curin, et elle était de toute évidence le prolongement de la voie venant de l’est : même largeur, même solidité. 9) Blain-Port-Navalo. 10) Blain-Vannes.
On constate ainsi que Blain, au centre du territoire de la cité namnète, était dans une situation privilégiée au carrefour de 10 voies qui s’y croisaient fortuitement. On comprend alors qu’à ce
carrefour de voies une intense activité commerciale naquit et s’y développa, accrue par la proximité des ateliers de fer que les romains continuaient à exploiter.
Les Villes disparues de Loire-inférieure : Léon Maître 1886
Chapitre VIII Les Voies romaines rayonnent autour de Blain p 332 Extraits des pages 332, 333, 334 voir intégralité de
l'article sur : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k141550p/f95.zoom
carte illustrant les propos : http://www.didierteffo.fr/228429225?i=97069568 ... Ce chapitre est d’autant plus facile à rédiger que M Bizeul s’est
chargé de répondre quand il était facile de suivre la direction des voies romaines. Ce chercheur intrépide vivait au commencement de ce siècle, il était en pleine activité vers 1830, c’est-à-dire
avant le défrichement des incommensurables landes qui se partageaient avec les forêts la plus grande partie de la superficie de notre département, au nord ; Il a donc assisté à la démolition des chaussées,
il a vu les défricheurs enlever les pierres du sol, les agents voyers, en 1836, briser les vieux pavages pour les remplacer par de nouveaux empierrements. Personne ne pouvait nous renseigner avec plus d’exactitude. Voie de Blain à Candé , à Ancenis et à Mauves. La voie de Candé sortait de Blain par la Goupillaie, descendait au pont de Courjon, traversait
la Massonais, où la couche de cailloux roulés s’était maintenue, suivait la lande deBelrun, où son agger, sa chaussée et ses contrefossés très visibles présentaient une largeur de 30 mètres
* * Annales de la Société Académique de Nantes 1846 p 2-39 Elle franchissait ensuite le ruisseau de Perche, à l’aide d’une chaussée de 100 pieds de longueur, d’une tranchée et d’un
pont de bois dont on a vu les charpentes. Après le Pâtis de la Mercerais, elle devient chemin rural, conduit aux landes du Foué, qu’elle traverse dans toute sa largeur, en prenant le nom de chaussée du Foué dans la bouche
des paysans, qui tous la connaissent comme nos routes nationales; elle a servi de limite dans les afféagements. Sur la lande de Clangaran, elle fait séparation entre les paroisses de Vay et de Puceul, et se voyait si distinctement il y
a 50 ans, que M. Bizeul a pu mesurer sa largeur, qui n’était pas moindre de 12 m dans l’empierrement, et de 20 m , avec les accotements entre les contrefossés, largeur exceptionnelle qui la classe dans la catégorie des voies
militaires, dites consulaires ou impériales, et qui se retrouve uniquement sur la voie de Blain à Port-Navalo par St Gildas des bois et Férel. Notre voie passe ensuite entre le Fayel
et l’Hôtel-Ferrant, traverse l’extrémité du Bois Allard, coupe la grande Route de Nantes, Passe à la Ménerais de Puceul, traverse le village d’Augrain en Saffré, franchit la rivière d’Isac
à 5 ou 600 mètres au nord du bourg de Saffré, entre dans la forêt et se montre très apparente sur la lande voisine du Grand-Moulin, passe au nord du village de la Haie de Tilly, et dans la lande où fut
érigée la chapelle de Notre Dame des Langueurs, coupe la grand route et arrive à l’étang du Pas au Chevreuil. Dans ce parcours, elle sert de limite entre Joué, Abbaretz et Meilleraye et se rapproche sensiblement
des ateliers que j’ai signalés. Elle passait entre les deux étangs de la Provôtière et de la Poitevinière et entrait en Anjou par Candé ou le Louroux-Béconnais. Monsieur Bizeul a eu le tort de croire
qu’il n’existait pas d’autre voie entre Blain et la capitale des Andegaves, en explorant les territoires de Casson et de Héric, il aurait rencontré deux autres tracés qui du Pont de Courjon se dirigeaient sur l’Erdre,
pour franchir cette rivière au gué de Nort, et au gué du Pont-Hux, en s’approchant de Passac et de l’Abbaye où s’élevait un prieuré de Ste Honorine. L’antiquité du passage de Nort
est marqué par la présence d’un prieuré de l’abbaye de Marmoutier, fondé au XIe siècle. La présence de ces religieux tourangeaux, qu’on rencontre en Bretagne uniquement sur les grandes routes, indique
à elle seule, une localité très fréquentée où les missionnaires pouvaient facilement aborder et se reposer de leurs courses apostoliques.
Des voies romaines sortant de Blain par Louis bizeul, Nantes 1845
Extraits de la partie « Voie romaine de Blain à Angers » p 103-120 Ces extraits concernent notamment la partie de la voie romaine approchant
la commune de Puceul Actuelle commune de Blain Les landes du Foué, ces landes immenses, où se trouvent les limites communes des paroisses de Vay, Blain et Puceul sont traversées par la voie dans la majeure partie de
leur largeur. Aussi y est-elle fort connue sous le nom de La chaussée du foué . C’est ainsi qu’elle est indiquée dans un titre d’afféagement de 1679, où elle est prise pour débornement du terrain
afféagé. C’est dans les mêmes landes, un peu au-delà de la Relandière, que la voie commence une longue courbe qui la porte à peu près à l’est, direction qu’elle a conservée
dans tout le parcours où je l’ai suivie. Le chemin rural dont j’ai parlé, continue sur la voie pendant au moins trois quart de lieue et prend près de la fontaine Preslan une autre direction. Là, la voie traverse
quelques enclos, et en en sortant, elle se développe sur la lande de Clan-Garan, dans laquelle elle sert de limite entre les paroisses de Vay et Puceul. J’ai pu dans cette lande où la voie a conservé sa forme première m’assurer
qu’entre ses contre-fossés, elle n’a pas moins de 70 à 80 pieds de largeur, sur lesquels l’agger en prend de 36 à 40, ce qui fait une notable différence avec les autres voies que j’ai observées, dont
l’agger n’a guère plus de 20 à 25 pieds. Cette grande largeur que je n’ai trouvée que sur la voie de Blain à Port-Navalo (voir ma notice sur les voies romaines du Morbihan 1841 p 83), m’a fait croire
que cette voie et celle dont je m’occupe, étaient la continuation l’une de l’autre, et que cette ligne allant d’un port de la Bretagne armorique vers Angers, devait former une de ces grandes voies militaires dites vioe consulares
ou imperiales qu’il est surprenant de ne retrouver ni dans l’itinéraire d’Antonin, ni dans la carte de Peutinger. Commune actuelle de La Grigonnais Ce qui m’a fait croire que la voie, depuis la fontaine Preslan,
servait de limites aux communes de Vay et de Puceul, c’est qu’elle va passer en sortant de la lande de Clan-Garan, entre les villages du Fayet ou Foyet en Vay et l’Hôtel-Ferrant en Puceul. Commune actuelle de Puceul (voir carte
http://www.didierteffo.fr/228429225?i=98848629) Elle ne laisse le Fayet qu’à quelques centaines de mètres au nord puis traverse le bout septentrional du bois de Bot-Allard,
et coupe aussitôt la grande route de Nantes à Rennes, à peu près à angle droit. Aussitôt après ce croisement la voie arrive au village de la Menerais en Puceul, puis va passer au midi et à une demi
lieue de ce bourg, près d’un moulin à vent qui n’est pas marqué sur la carte de Cassini, et après avoir servi de chemin rural pendant encore un quart de lieue, elle entre dans un pré puis dans la gagnerie de la
Sensive qui touche le village d’Augrain, en la commune de Saffré. Commune de Saffré (voir carte http://www.didierteffo.fr/228429225?i=97617041) Elle traverse ce
village et deux ruisseaux qui s’y réunissent, monte au village de la Broussauderie, descend dans des prairies qui sont au dessous, et franchit la rivière d’Isar, à 5 ou 600 mètres du bourg de Saffré. Après
avoir traversé l’Isar, la voie va passer à peu de distance et au nord d’un moulin à vent nommé le Grand-Moulin, puis entre peu après dans la forêt de Saffré. Elle est très apparente sur la
lande en deçà et au-delà de ce moulin. En sortant de la forêt de Saffré, la voie va passer tout près et au nord du village de la Haye-de-Tilly et de la Chapelle de Notre dame des Langueurs, placée dans
une lande et au point culminant où se séparent les eaux qui ,affluent dans l’Isac et celles qui se rendent dans l’Erdre. De la Chapelle des Langueurs, la voie va, au travers de diverses pièces nouvellement
closes sur la lande, franchir le ruisseau qui sort de l’ancien étang de Vioreau; puis laissant au nord la forêt du même nom et au midi les villages de la Bouchetière et de la Haye, elle coupe à angle droit la grande route
royale de Nantes à Chasteaubriant et arrive à l’étang du Pas-au-Chevreuil sous les villages de Hauts-bois et de la Brigatière. Dans ce parcours de huit kilomètres, depuis la Haye-de-Tilly qui est en la paroisse
de Joué, la voie sert de limite entre cette paroisse et celles d’Abbaretz et de Melleray. L’étang du Pas au Chevreuil est aujourd’hui, et depuis une vingtaine d’années, un étang déssèché,
et converti par les trappistes de l’Abbaye de Melleray en prairies et en terres labourables. Dans cet étang du Pas-au-Chevreuil, à cent pas de la chaussée était visible un énorme sillon de rocailles, qui traversait
l’étang dans toute sa largeur et était aussi fort apparent sur les deux rives. C’était un très beau fragment de la voie qui pendant des siècles a été submergé par les eaux de l’étang.
L’abbaye de Melleray a été construite a moins de 2 km de cette voie. Titre : Des Voies romaines sortant de Blain (Loire-Inférieure), par M. Bizeul,... Auteur : Bizeul, Louis Jacques Marie (1785-1861)
Éditeur : impr. de Vve C. Mellinet (Nantes) Date d'édition : 1845 Type : monographie imprimée Langue : Français Format : In-8° , 185 p. Format : application/pdf
Droits : domaine public Identifiant : ark:/12148/bpt6k8524167 Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de
l'homme, 8-L6-2 Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb301087441 Provenance : bnf.fr Date de mise en ligne : 04/04/2013 Voie romaine de
Blain à Angers p 103-120
Une portion de la voie romaine Vannes-Blain a été mis au jour à Allaire (56).
Archéologie. Une voie romaine en parfait état. Gabriel Simon / 13 février 2004/Le Télégramme Extraits Une portion de la voie romaine Vannes-Blain a été
mis au jour à Allaire (56). C'est sans doute une nationale, voire une autoroute de l'époque, que les archéologues fouillent sur le chantier de construction de la quatre voies menée par le conseil général du
Morbihan, entre Rieux et Questembert. Les spécialistes de l'Inrap (Institut national de recherche archéologique de prévention) ont été requis par le Service régional d'archéologie de Bretagne pour expertiser
le site. Fouilles d'urgence Il se trouve que la future route passe à Allaire, sur le tracé de l'ancienne voie romaine Vannes-Blain. Cette route, édifiée au I e r ou II e siècle de notre ère, reliait Darioritum
(ancien nom de Vannes) à Duretia (Rieux), franchissait la Vilaine et filait vers la Loire-Atlantique. L'état de conservation de la chaussée, a provoqué le ravissement des chercheurs : Bien drainée La structure apparaît
presque dans sa conception originelle, avec sa bande de roulement arrondie pour assurer un bon drainage, solidement empierrée, avec aussi les larges accotements. Le tout fait 24 à 30 mètres de largeur. Compte tenu de l'emprise
au sol, on peut conclure qu'il s'agissait d'un axe important, s'apparentant à une «autoroute» de l'époque. «Une voie prioritaire pour la poste, le commerce» cette voie prioritaire Vannes Rieux se prolongeait
sans doute vers Blain et Candé et se retrouvait quasi identique dans la description de Bizeul de la voie Blain-Candé : "Sur la lande de Caragan, Bizeul a pu mesurer sa largeur qui n’était pas moins de 20 mètres avec
les accotements. Cette largeur la place dans la catégorie des voies consulaires ou impériales, et cette largeur se voit uniquement sur la voie qui conduit de l’Anjou à la mer : Angers-Vannes." "Au Pays de Namnètes"
de Francis LEGOUAIS , Marcel Buffé éditeur 1970 Autre extrait tiré de Bizeul : "Des voies romaines sortant de Blain" par Louis Bizeul, Nantes 1845 "Là, la voie traverse quelques enclos, et en en sortant, elle
se développe sur la lande de Clan-Garan, dans laquelle elle sert de limite entre les paroisses de Vay et Puceul. J’ai pu dans cette lande où la voie a conservé sa forme première m’assurer qu’entre ses contre-fossés,
elle n’a pas moins de 70 à 80 pieds de largeur, sur lesquels l’agger en prend de 36 à 40, ce qui fait une notable différence avec les autres voies que j’ai observées, dont l’agger n’a guère plus
de 20 à 25 pieds. Cette grande largeur que je n’ai trouvée que sur la voie de Blain à Port-Navalo (voir ma notice sur les voies romaines du Morbihan 1841 p 83), m’a fait croire que cette voie et celle dont je m’occupe,
étaient la continuation l’une de l’autre, et que cette ligne allant d’un port de la Bretagne armorique vers Angers, devait former une de ces grandes voies militaires dites vioe consulares ou imperiales qu’il est surprenant de
ne retrouver ni dans l’itinéraire d’Antonin, ni dans la carte de Peutinger." Intégralité de l'article sur la voie romaine découverte à Allaire : http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20040213&article=7538845&type=ar
Histoire de Puceul aux XVe, XVIe et XVIIe siècle
Ernest Cornulier Lucinière (Paris Dumoulin 1857)
Extraits concernant la commune de Puceul Essai sur le dictionnaire des terres et des seigneuries comprises dans l’ancien comté nantais et dans le territoire actuel du département de Loire-Inférieure Lieux dits de la
commune de Puceul mentionnés dans la table (avec le contenu des pages consultées) Les lieux-dits sont classés par ordre alphabétique et le numéro indiqué est celui de la page consultée dans le document
suivant : Voir lien : http://www.columbia.edu/cu/lweb/digital/collections/cul/texts/ldpd_10249585_000/ Bellière
Puceul 065 Terre et Juridiction, Puceul 1427
Olivier Blanchet 1444 Jean Caillaud 1510 Jacques Huet Pigeaud. Nunc Bertrand Bohalart
Puceul 072 Terre et Juridiction, Puceul 1427 Pierre du Monnoël 1680 Marie Girault Charrier. Nunc Poullain La Bourdinière
Puceul 085 Terre, Puceul 1444 Guillaume Orieul 1580 vendue par Gilles Grimaud à Pierre de Cornulier qui la réunit à la Touche Le Gresmil Puceul-Saffré
146 Terre et Juridiction, Puceul, Saffré 1618 Julien Morel 1648 Philiberte Morel femme de François Raguideau 1679 François Raguideau, Sr du Rocher La Motte-Grimaud
(Puceul-Nozay-Saffré) 201 Terre et Juridiction, Puceul, Nozay, Saffré, Vay 1248 Pierre Grimaud, chevalier croisé 1580 vendue par Gilles Grimaud à Pierre
de Cornulier qui l’unit à La Touche Le Moulin Puceul 202 Juridiction, Puceul 1679 Marguerite de Machecoul Réunie à
Saffré Nissac Puceul 206 Terre, Puceul 1444 Guillaume Orieul Le Pas Robert
Puceul 214 Terre, Puceul 1427 Jean Blanchet Le Plessis-Grimaud Puceul 225 Terre, Puceul, 1574 N.E. Thébaud Grimaud 1679
François Raguideau, Sr du Rocher 1680 Marie Raguideau, femme de Jean Hutteau, Sr de Kerennès Saffré (Puceul) 253
Juridiction Puceul Autrement le Vauguillaume, membre de la Châtellenie de Saffré La Savinais Puceul 261 Terre, Puceul Nunc . De
Berthou Tressalais (la) Puceul 274 Terre, Puceul 1427 Jean Perroi Le Vauguillaume
Puceul 278 Terre et Juridiction, Puceul La juridiction annexée à la Châtellenie de Saffré Le Domaine : 1623 Julien Morel 1679 : François Raguideau, Sr du Rocher Le
Domaine Puceul
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