Découvrez des circuits de Randonnée du Patrimoine sur la commune d'Abbaretz : premières balade sur les circuit A, E et F d'Abbaretz.
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Circuit
A page 1
Etang
communal (voir Photo)
Situé
près de la salle polyvalente, l’étang communal d’Abbaretz est
géré par la Société de pêche « la Gaule Abbaroise ».
On
peut y pêcher gardons, anguilles, tanches, brochets, perches,
black-bass. On y trouve également des carpes « amour blanc » qui
ont été introduites en France, et notamment ici, pour lutter contre
les plantes aquatiques envahissantes.
Le
plan d’eau s’étend sur 0,8 hectares et sa profondeur atteint
1,80 mètres.
La
Barre est en 1697 la propriété de Jean Coué et de son épouse
Marie Morin.
Logis
de Bourg (La Barre) (voir photos)
Manoir
de plan rectangulaire , à l’origine, des XVe siècle ou XVIe
siècle, situé à l'angle du principal carrefour dont subsistent
une tourelle octogonale au centre de la façade nord et des baies de
schiste avec accolades au linteau et meneaux enlevés.
En
1900 existait une cheminée de schiste à manteau droit sur
encorbellements avec une plaque de foyer aux armes de la famille
Harrouis : d’Argent à trois bandes de gueules chargées
chacune de trois têtes de licornes d’or.
Elle
fut vassale de la seigneurie de la Rivière.
La
demeure a appartenu à la famille Boutard, vieille famille bourgeoise
et cultivée, alliée aux Heureux, maîtres de Poste à Nozay, et aux
Athénas, riches bourgeois nantais.
En
1789, M. Boutard, avocat, est l’un des tous premiers membres de la
toute jeune municipalité.
Vassal
de la Seigneurie de La Rivière, le propriétaire de la Barre, par un
antique droit féodal, devait conduire à Noël, au Château de la
Rivière, à son suzerain, quatre œufs en bon état, dans une
charrette à bœufs.
Il
s’agissait de l’un de ces droits féodaux dénoncés par Abbaretz
dans son Cahier de Doléances.
Circuit
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À
la base du pignon du manoir de la Barre se voyait encore en 1900
d’anciens tombeaux faits de paulx de pierres posés sur chant en
schiste ardoisier, enterrés à fleur de sol. (Photo
du Manoir actuellement)
Tombeaux
mérovingiens
À
la fin du XIXe siècle, ont été détruits des tombeaux en pierres
d’ardoise. C'est surtout au bourg d'Abbaretz qu'abondaient ces
vieilles sépultures ; depuis l'église paroissiale jusqu'à la
chapelle Saint Symphorien, sur près de 200 mètres. Quand on
reconstruisit l'église, on rencontra beaucoup de ces cercueils
antiques. Ils sont invariablement composés de six pierres d'ardoise
: quatre d'environ 1m60 de long, formant les quatre côtés de la
bière, et deux petites fermant les extrémités. Très souvent ces
tombeaux, ayant perdu leur pierre de recouvrement, étaient vides et
plein de terre. Léon Maître a signalé de semblables sépultures à
Carquefou et Plessé et les pensait contemporaines des derniers
mérovingiens.
La
photo ci-contre présente un tombeau semblable découvert lors de
fouilles archéologiques à Ossé dans la commune nouvelle de
Châteaugiron en Ille et Vilaine.
Église
St Pierre (voir Photo de l’église)
L’agglomération
d’Abbaretz remonterait à l’époque mérovingienne et faisait
partie des Régaires du domaine épiscopal de Nantes, selon la Charte
de Louis Le Gros, avant les invasions Normandes qui fit perdre aux
évêques de Nantes une grande partie de leurs biens
Les
seigneurs de Châteaubriant intègrent la paroisse d’Abbaretz à
leur domaine, lors de la création de la seigneurie de Nozay formée
dans le courant des XIe ou XIIe siècle pour un cadet de la maison de
Châteaubriant surnommé Le Boeuf et frère puîné de Brient Ier,
baron de Châteaubriant (voir Blason de Brient Leboeuf le Jeune).
En
1123, le duc de Bretagne Conan confirme la dotation de l’église
d’Abbaretz à l’église de Nantes (illustration : Conan III
Duc de Bretagne).
Au
XIVe siècle, Jean Bénigaud, curé de la paroisse, est trésorier du
duc Jean II de Bretagne.
La
nouvelle église est construite, dès 1862, d’après les plans de
M. Liberge (architecte à Nantes) sur les ruines de l’ancien
édifice religieux rasé. L’édifice actuel est de style ogival
primitif, avec un double transept, une riche abside et deux
absidioles. Elle est bénite le 22 juin 1866 .
Circuit
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La
Vieille Cure (voir photos)
Avec
son vieux porche à grand cintre et claveaux de schiste avec
chanfrein en creux, sa porte ogivale et ses fenêtres d’étage
chanfreinées en schiste travaillé, autrefois ornées au linteau
d’écussons illisibles, cette demeure est un des exemples
caractéristiques de l’architecture médiévale civile du canton.
Elle
abrite au XVIe siècle les recteurs Jean Barbe, Julien Piace et
Guillaume et Bertrand de Listré, qui l’aménagent et sont à
l’origine du bâtiment actuel.
Au
sommet du portail cintré est gravé dans un écu de schiste encastré
dans la maçonnerie "un croissant accompagné en chef de 2
bottines et en pointe d’une houssette" (il s’agit des
armoiries du recteur de Listré)
Les
fenêtres portaient des sculptures qui ont été martelées, mais les
houppes et les guirlandes démontrent que les recteurs de Listré se
considéraient plus comme des nobles que comme de simples bourgadins.
Sur
un des jambages d’une fenêtre était visible une date 1497 ou
plutôt 1597, selon la description de Joseph Chapron en 1901.
Guillaume
de Listré, également chanoine de Notre Dame de Nantes, appartenait
à une famille noble de la paroisse de Combour. Né vers 1485, il se
trouvait, en 1517, recteur d’Abbaretz. Il conserva ce bénéfice
jusqu’en 1547, aidé dans son ministère par François Gontier, son
vicaire, et Jean Dauffy, Julien Chrestien et Olivier Bachelier,
prêtres de la paroisse.
Bertrand
de Listré succéda au précédent, à la fin de 1547, non seulement
dans la cure d’Abbaretz, mais encore dans le prieuré-cure de la
Celle-Guerchoise, au diocèse de Rennes, dont jouissait également
Guillaume de Listré, dès 1527. Malgré cette accumulation de
bénéfices, ces deux recteurs résidaient le plus souvent à
Abbaretz. Bertrand de Listré y fit encore un baptême en 1556.
Julien Chrestien et Olivier Bachelier étaient alors prêtres.
Le
revenu du recteur d’Abbaretz consistait surtout en dîmes de blé,
seigle, froment, avoine et lin (et même vigne avant le XVIe siècle).
Le reste de la dîme appartenant au recteur (une partie des dîmes de
grain en Abbaretz fut donnée à l’Abbaye de Melleraie au XIIIe
siècle) valait, en 1640, environ 700 livres,
selon sa déclaration (80 boisseaux de seigle et 40 boisseaux
d’avoine étaient recueillis par les moines de ce monastère).
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Croix
de la Cité minière : Très bel ensemble de schiste travaillé
comportant un socle en forme d’autel en pierres de schiste
appareillées supportant un fut de schiste de 4m50 avec large croix
moulurée aux angles.
Cité
Hector Pétin (voir photos de pavillons de la cité)
C’est
en 1882 que Louis Davy (1842-1926) découvre la cassitérite (oxyde
d’étain) dans la région d’Abbaretz.
Ce
n’est qu’en 1920 que la Société Nantaise des Minerais de
l’Ouest (SNMO) ouvre un puits qu’elle ferme six ans plus tard.
Elle
en reprend l’exploitation en 1952.
Pendant
six ans (1952-1957), elle emploiera jusqu’à 350 mineurs ; un
lotissement de pavillons individuels a même été construit à
proximité, la cité "Hector Pétin", pour les héberger.
La
cité ouvrière Hector Pétin, du nom d'un des administrateurs de la
Société nantaise des minerais de l'ouest (SNMO), a été construite
en 1951 par la SNMO pour les ouvriers travaillant dans la mine
d'étain.
La
cité est composée de 14 pavillons simples et 4 pavillons doubles
soit 22 logements.
Les
formes sont similaires : maison avec un niveau coiffé d'une toiture
à longs pans en tuiles. La construction semble être en parpaing
recouvert d'un enduit ciment. L'originalité du lotissement vient de
la disposition des maisons qui forme trois espaces concentriques.
Etang
de la Mine (voir photographies de l’étang et de la
pratique du ski nautique)
Ici
sur le site du Bois Vert , l’exploitation a repris de 1952 à 1957
et pas moins de 4000 tonnes d’un minerai riche en oxyde d’étain
ont été extraites dans une carrière qui forme aujourd’hui un
superbe étang.
Reconvertie
en zone de loisirs, vous pourrez y pratiquer la randonnée et
découvrir le ski nautique.
A
la fermeture de la mine du Bois Vert, en 1957, la carrière
s'étendait alors sur 1 km de long, environ 250 m de large et 70 m de
profondeur.
Aujourd’hui
envahie par l’eau, elle forme un étang de près de 15 hectares,
propriété du Conseil Général de Loire-Atlantique depuis 1996.
Circuit
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Dès
l’Antiquité, la cassitérite (illustration en bas de page
ci-contre), le minerai d’étain, notamment utilisé pour la
fabrication du bronze, a été exploité à ciel ouvert dans la
région d’Abbaretz-Nozay.
Des
affleurements de filons de quartz stannifères enchâssés dans des
schistes très tendres s’étendent sur environ 8Km pour 100m de
large (entre Abbaretz et Nozay). (illustration de la carte du
gisement)
À
l’époque romaine, l’exploitation ne fait vraisemblablement que
reprendre celle des prédécesseurs (de l’âge du Bronze).
Elle
s’effectuait en tranchées longues de 25 à 100m et profondes de 2
à 18m.
Le
Quartz, dégagé du schiste, ce qui nécessitait un travail
considérable de déblaiement, était attaqué par le feu et l’eau,
et éclatait sous l’action de coins de bois. Suivait alors le
concassage avec des masses de fer, et le lavage dans des sluices.
La
masse extraite de ce gisement a été évaluée à 1155 tonnes, soit
900 tonnes d’étain, soit encore la possibilité d’obtenir 9000
tonnes de bronze antique, chiffre élevé, si on le replace dans le
contexte d’une économie pré-industrielle, ce gisement eût permis
de fabriquer près de 45 000 cratères de Vix.
« Source
majeure de l’étain antique », l’Armorique méridionale
ferait partie des Cassitérides au même titre que le promontoire
Cornouaillais.
Les
monnaies découvertes montrent une occupation aux trois premiers
siècles puis au VIe siècle.
Toutefois,
l’absence de traces d’habitat permanent et important à proximité
pose problème.
La
première cathédrale de Nantes a été construite sous les
épiscopats d’ Eumérius (mort en 550) et de Félix (mort en 582).
Félix avait fait venir des mines d’ Abbaretz une quantité
importante d’étain pour couvrir le toit. Ce métal donnait à la
cathédrale un éclat étonnant.
Circuit
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Bois
de la Mine (Photos prises au Bois de la Mine en octobre)
L'exploitation
minière n'ayant cessé qu’à la fin des années 50, les habitats
naturels ont mis du temps à se restaurer ou à s'installer. Quelques
espèces floristiques intéressantes ont été recensées dont neuf
types de fougères -telles que l'osmonde royale- mais aussi le chêne
des Pyrénées ou encore le sorbier des oiseleurs.
Les
bois de châtaigniers et de bouleaux qui ceinturent l'étang sont
encore très jeunes et leur peuplement homogène (les arbres sont
quasiment tous du même âge) peut expliquer la présence d'espèces
floristiques et faunistiques assez communes.
Toutefois,
28 espèces d'oiseaux (sur 41 recensées) potentiellement nicheuses
ou nicheuses certaines ont été identifiées sur le site, dont 5
sont vulnérables ou quasi-menacées : linotte mélodieuse, fauvette
grisette, martin-pêcheur d’Europe, pipit farlouse et tarin des
aulnes peuplent le site. On recense par ailleurs 39 espèces
d’insectes, dont un cortège de bourdons assez large, avec
notamment Bombus hypnorum, peu répandu dans l’Ouest de la France.
On croise aussi des lézards (lézard vert et lézard des murailles),
plusieurs espèces d'amphibiens dont la grenouille agile et le triton
marbré, qui font l’objet d’une protection importante au niveau
national et européen. Neuf espèces de chiroptères sont également
présentes sur le site dont la barbastelle d’Europe (protection
européenne). Les visiteurs attentifs pourront peut être même
croiser au détour d'un chemin un écureuil roux. Croix de la
Mignonnerie (voir photo de cette très belle
croix de schiste avec christ naïf sculpté dans la pierre bleue)
Mignonnerie
(1857), maison 2 (10) Cimetière
La
chapelle St Symphorien, aussi ancienne que l’église romane
d’Abbaretz, était un petit édifice du XIe siècle, conservé
intact depuis huit cents ans et formant un simple rectangle terminé
par une abside.
Elle
se trouvait en dehors du bourg, mais non loin de lui, près du
village de la Magdeleine, et ce dernier nom donne à croire qu’à
l’origine s’élevait là une léproserie. Peut-être avait-on
construit Saint Symphorien pour les besoins spirituels de cet
établissement charitable.
Le
5 mai 1832, on inaugura le cimetière paroissial d’Abbaretz autour
de la Chapelle St Symphorien; depuis lors le vieux sanctuaire roman a
disparu; il a dû faire place à une chapelle funéraire (voir
photo), élevée par la famille de Goyon, propriétaire de la rivière
et bénite le 30 octobre 1879.
Circuit
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Bourg,
Ecole
de filles
En
1821, Mme Prudence Lafond, religieuse hospitalière du couvent de
Châteaugontier, dont le père possédait La Beautraye, fit don à la
fabrique d’Abbaretz d’une maison et d’un jardin sis dans le
bourg, pour loger une maîtresse d’école; elle y ajouta un capital
donnant 400 F de revenu, pour l’instruction gratuite des enfants
pauvres. Cette fondation fut approuvée par ordonnance royale du 7
août 1822.
La
nouvelle école fut confiée aux religieuses de St-Gildas-des-Bois
qui continuaient à instruire les petites filles à l’époque où
Guillotin de Corson a écrit sa monographie.
En
1838, la commune d’Abbaretz établit, également au bourg, une
école de garçons, confiée à un instituteur laïque.
Photos
de maisons en pierre bleue dans le bourg d’Abbaretz
La
Magdeleine (1857), Village, 6 (22)
Circuit
A page 8
Chapelle
funéraire (voir photographies)
Cette
chapelle funéraire (XVII-XVIIIème siècle) est située au
cimetière ;
Elle
possède des chapiteaux ouvragés et de longues colonnettes taillées
et sculptées. Elle a été édifiée pour recueillir les tombeaux
des successeurs des Montmorency, et notamment les famille Goyon de
Marcé et Charrette.
En
effet, l’ancienne seigneurie de la Rivière autrefois propriété
des seigneurs de Châteaubriant, passe en 1438 entre les mains de
Charles de Montfort puis de la famille Montmorency.
Ces
Montmorency, officiers dans les armées du roi, sont seigneurs de La
Rivière, de Montjonnet et de la Touche.
Ils
s’allieront aux de Cornulier, de Carcado et de Molac.
Le
domaine est cédé plus tard au sieur Richard, lieutenant du
présidial de Nantes (à la fin de l’Ancien Régime).
Tombe
de Guillotin de Corson (voir photographie)
La
tombe du chanoine Amédée Guillotin de Corson est située au
cimetière d’Abbaretz.
Amédée-Aimé
Guillotin de Corson, né à Nozay (Loire-Atlantique) le 26 mai 1837
et mort à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 7 août 1905, est un
historien français, spécialiste de l'histoire de la Bretagne.
Les
Guillotin de Corson descendent d'une famille bourgeoise originaire du
Morbihan. Son père était notaire à Varades puis à Nozay.
Après
des études classiques au collège Saint-Vincent de Rennes, il entre
en 1856 au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 7 juillet
1861 et devient vicaire à La Noë-Blanche la même année. En 1875,
il est nommé chanoine honoraire de la métropole de Rennes.
Il
est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages d'histoire locale dont le
plus important est Le pouillé historique de l'archevêché de Rennes
paru en six volumes entre 1880 et 1886. Ce religieux est l’initiateur
de la construction de la Chapelle du Château de la Beautrais
La
famille Guillotin de Corson a également donné deux maires à la
commune : Ferdinand, sous le second Empire et Pierre, allié aux
Allard de Grand-Maison, qui le fut pendant 33 ans de 1904 à 1937.
Circuit
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Croix
de la Route de la Meilleraye, à la sortie du
bourg avant la voie ferrée avec un fut de schiste rectangulaire de
2m supportant une croix pattée avec un très beau christ sculpté
dans le schiste avec titulus.
Gare
ferroviaire (voir carte postale ancienne)
La
gare d'Abbaretz est une gare ferroviaire de la ligne de
Nantes-Orléans à Châteaubriant. La création d'une station à
Abbaretz est officiellement décidée, le 11 juillet 1874, par le
ministre des travaux publics lorsqu'il approuve le projet
d'implantations de cinq stations sur le tracé de la ligne de Nantes
à Châteaubriant.
Construite
par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, la gare
d'Abbaretz est mise en service le 23 décembre 1877 lors de
l'inauguration de la ligne de Nantes à Châteaubriant. Elle est
fermée en 1980 par la Société nationale des chemins de fer
français (SNCF) et rouverte en 2014, grâce à la réactivation de
la ligne parcourue par des tram-train du TER Pays de la Loire (voir
photo). Dans le cadre de la réouverture de la ligne qui eut lieu le
28 février 2014, la gare a été réaménagée à proximité de
l'ancien bâtiment devenu maison d'habitation.
Minetais
(1857) : Métairie, 2 (9)
Ruisseau
de Villeneuve.
Le
ruisseau de Villeneuve sort du bois du même nom, traverse l’étang
de Villeneuve, la route d’Abbaretz à Joué par les villages de la
Houssais, Pied, La Tonnerie, traverse la route d’Abbaretz à Saffré
et se jette dans l’Isac qui rejoint Saffré.
Villeneuve
Villeneuve
(1857) : Château (de Berthou) , 6 (28)
La
terre noble de Villeneuve appartient, en 1427 et 1444, à Alain
Raimbaud, détenteur d’autres maisons nobles en Auverné, puis à
sa fille Guillemette Grimaud (veuve en 1580 de François Gascher,
seigneur de la Coquerie). Cette terre passe ensuite entre les mains
successives des familles Bardoul (vers 1586) et du Matz. Perrine
Bardoul avait apporté Villeneuve à son mari Louis du Matz, fils
puîné d’un seigneur de la Rivière, et seigneur de l’Esbaudière.
Perrine
Bardoul, dame de Villeneuve, fut inhumée dans l’église d’Abbaretz
le 14 Décembre 1622.
Circuit
A page 10
Villeneuve
Le
fils de Perrine Bardoul et Louis du Matz, Claude, successeur de
Villeneuve, fut inhumé le 11 novembre 1663, dans l’église
d’Abbaretz. Son petit fils Claude Charles du Matz, seigneur de
Villeneuve épousa, en 1679 à Puceul, Angélique de Montmorency,
fille unique du seigneur de la Neuville, il décéda en 1737.
Son
fils Joseph Charles se maria avec Jeanne de Berthou et leur fils aîné
Pierre François du Maz succède à la tête de Villeneuve. Reçu, en
1776, conseiller au Parlement de Bretagne, il sera le dernier
seigneur du lieu. Il émigre en effet, à la Révolution, et mourut à
l’étranger.
Ville
neuve bien national
Le
Château et le Domaine de Villeneuve ont été vendus comme bien
national pour 10 800 livres le 4 fructidor an VII à Monsieur
Lebreton.
Le
même jour a été vendue la métairie de la Duchetais à Monsieur
Hardy pour 2900 livres. Ces biens appartenaient à Monsieur du Maz
émigré pendant la Révolution.
La
terre de Villeneuve passa, au commencement du XIXe siècle, au petit
fils de Jean-Jacques de Berthou, frère de Jeanne de Berthou, dame de
Villeneuve, Charles-Juste de Berthou.
À
sa mort en 1853 les terres de Villeneuve furent partagées : M Paul
de Berthou, fils, eut quatre métairies de l’ancienne seigneurie et
M. Paul du Chalard, gendre, hérita du vieux manoir, de sa retenue et
des autres métairies qu’il revendit.
Description
du Manoir de Villeneuve.
Ancien
château du XVIe siècle, reconstruit au XVIIIe siècle. La Façade
nord est accostée d’une tour quadrangulaire avec étage en
encorbellement contenant la chambre du guetteur, chauffé d’une
cheminée de schiste.
Elle
est éclairée de meurtrières. Sur la façade sud, une porte de
schiste possède à son linteau une pointe d’accolade. Un escalier
hélicoïdal en schiste occupe la tourelle.
En
1901, des cheminées XVIIIe en tuffeau avaient des manteaux droits
ornés de sculptures. Les douves longeaient la façade nord et
l’entrée se situait à l’Est. Des Charmilles et des jardins se
prolongeaient en terrasse.
Circuit
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Bel-Air :
Croix pattée en schiste sur fut de 3m de hauteur (photo)
Face
à la route de La Minetais : Croix en fer forgé sur fut de
schiste de 1 m au socle en pierres de schiste maçonnées (photo).
Le
manoir de Villeneuve (XVIème siècle) possédait jadis une chapelle
privée et deux moulins à vent : celui de Grand-Lande en Abbaretz et
celui de Jahan en Puceul.
En
1634, cette seigneurie dépend de la châtellenie de Nozay et a pour
suzerain le prince de Condé. Au XVIIIe s, la terre appartient à
Pierre François du Matz qui la possède jusqu'à la Révolution.
Pierre
François du Matz est le dernier seigneur de Villeneuve.
Reçu
sous Louis XVI conseiller au Parlement de Bretagne, il épouse une
Locquet de Granville dont il n'eut pas d'enfants.
Les
de Berthou-Barrin de La Galissonnière, héritiers, vendent le
domaine à la famille Marion.
La
terre de Villeneuve se composait en 1796 de ce qui suit :
Le
Manoir de Villeneuve avec sa chapelle et sa fuie, ses jardins et ses
charmilles, ses bois et étang, et enfin, sa retenue.
Les
Moulins à vent de Grand’ Lande et de Jahan.
Les
métairies de la Houssaye,
de la Duchetaye,
des Grand et Petits Breils-Clément, de la Pichardière, de
Coulouines, de la Gueffraye,
des Nonneries, de la Pommeraye
et
la Rubaudaye.
Les
Quatre métairies soulignées relevaient du seigneur de Nozay, comme
La Villerocher, La Liraye, La Roberdière et le fief du Maffay,
dépendant également de Villeneuve.
Propriété
de la famille Marion (en 1832)
et
de la famille Leroux (en 1855).
C'est
en ce manoir à Tourelles et grand porche d'entrée (voir photo) que
se déroule un drame en 1832 : des chouans attaquent le propriétaire
d'alors, le citoyen Marion qui meurt tué d'un coup de feu.
L’assassin, Jean martin, chef de la bande de réfractaires qui
terrorisait la région au moment où la Duchesse de Berry essayait de
soulever l’ouest de la France, fut condamné à mort et exécuté,
à Nantes, le 31 décembre 1934 sur la place Viarmes.
En
1835, Prosper Leroux épouse Estelle Marion, née à Saint-Denis de
l'Ile Bourbon ;
Le
Haut-Chemin
Circuit
A page 12
à
proximité Duchetais (1857) : métairie (de Berthou), 3 (18)
Duchetais
(Minière)
La
minière de la Duchetais présente un seul chantier de forme
semi-circulaire avec un front de taille de 60 mètres sur une hauteur
de 3 à 4 mètres. En 1929, elle occupe 20 ouvriers avec une
production est de 50 à 60 tonnes par jour.
L'année
suivante, seulement 4 ouvriers produisent 10 tonnes par jour.
Le
minerai est évacué par la voie qui relie les Nonneries à la gare
d'Abbaretz.
En
1912 déjà la minière de la Duchetais était déjà exploitée avec
une production annuelle de 6054 tonnes. Elle employait alors 17
ouvriers.
La
Métairie de la Duchetais a été vendue comme bien national à
Monsieur Hardy pour 2900 Livres le 4 fructidor de l’an VII (1798).
à
proximité : Le Chintre (1857) : métairie (Simon) 2 (8)
à
proximité :La Géraudière (1857) : métairie (Marchand) 1 (8)
à
proximité :La Bréharais (1857) : borderie, 1 (4)
La
Rainais (1857) : village , 13 (47)
La
Rainais (Photo Croix de fonte sur socle maçonné)
La
Guenais (1857) : Village, 3 (18) Croix
La
Fichardière (Photo du four à pain à la Fichardière :
Propriété privée)
La
Loirie (1857) : Hameau, 4 (14) (Maison en schiste : photo)
Croix
de fonte sur embase de schiste datée de 1882 (voir photo)
La
Méloiterie
La
Mémoiterie (1857) : Hameau, 2 (7)
à
proximité : La Caillaudière 1857) : métairie (Guillotin), 1
(8)
Croix
de la Feuillée (Photo) Croix pattée de 50 cm de largeur sur fut de
schiste de 2m de hauteur. D35 La Feuillée D1
La
Forge (1857) : Métairie (Robert), 4 (13)
Dans
les champs voisins de la métairie de Forges, un fermier exploitant
naguère celle-ci et âgé de 93 ans, à la fin du XIXE siècle, à
l’époque de la rédaction de la Monographie de Guillotin de
Corson; indiquait à propos de la découverte de pierres taillées en
forme de boule (pierre de fronde et arme essentiellement gauloise)
« il n’en manque pas chez nous. J’ai entendu raconter à
mon grand-père que ces pierres s’appelaient des pierres de
frondes, c’était il y a bien longtemps. … Mon grand-père me
disait que, dans ce temps là, ceux qui étaient cachés dans nos
forts s’en servaient pour chasser l’ennemi. »
Circuit
A page 13
Le
Bas Bois-vert (1857) : Métairie (Rabard), 1 (19)
Le
Haut Bois-vert (1857) : Métairie (Sureau), 1 (13)
Le
Bois-vert
«
Château » du Bois-Vert
Au
Bois Vert une structure en terre, en forme de fer à cheval (diam. 50
m sur 30 m) avec talus (haut. 7 m) et fossé doit être mise en
relation avec un gisement de Cassitérite (bioxyde d’étain).
La
présence de combustible (Charbon de bois) au sein de la structure
indique une destination métallurgique, sans savoir s'il s'agissait
d'une métallurgie de l'étain ou du fer.
D'abords
magasins fortifiés et peut-être habitat des mineurs, ces buttes ont
pu être employées à d'autres usages industriels d'abord, puis de
siècles en siècles militaires . Chaque occupation ayant pu détruire
les traces de la précédente.
Ce
stockwerk a été détruit en 1955, à l’occasion de la reprise de
l’exploitation du filon de quartz stannifère dans les années 1950
Le
Bois-Vert mine d’étain
On
pratiquait sur le territoire d’Abbaretz l’extraction de la
cassitérite, le minerai d’étain, depuis 2500 ans.
Sans
doute Gaulois et Romains exploitaient-ils cette richesse de la même
manière. Après avoir creusé des tranchées qui pouvaient atteindre
100 mètres de long et 18 mètres de profondeur, ils dégageaient le
quartz du schiste.
Une
fois cette séparation obtenue, le quartz, attaqué par le feu et
l’eau, éclatait sous l’action de coins de bois.
Il
était ensuite concassé à l’aide de masses de fer puis lavé.
On
a estimé que cette méthode, pour rudimentaire qu’elle nous
paraisse aujourd’hui, aurait permis l’extraction sur le site de
900 tonnes d’étain et, par conséquent, la possibilité d’obtenir
6 à 9000 tonnes de bronze antique.
De
1952 à 1957, l’exploitation a repris à l’échelle industrielle;
350 employés ont extrait, à ciel ouvert , 4000 tonnes d'étain de
la mine, qui s'étend alors sur 1 km de long, environ 250 m de large
et 70 m de profondeur.
En
1957, non rentable par rapport aux importations , la mine est fermée.
Circuit
A page 14
Terril
de la Mine
Cette
petite montagne blanche nommément désignée comme « Le Terril »,
est le point le plus haut de la Loire-Atlantique !
Elle
se dresse au-dessus de la campagne abbaroise et culmine à près de
119 mètres au dessus du niveau de la mer et 70 au dessus du niveau
du sol.
Mais
elle n’a rien de naturel. Le terril, et l’étang qui le jouxte,
sont les marques laissées par l’extraction de l’étain dont la
dernière exploitation remonte aux années 1950.
A
l’époque de Jules César, ce site minier était l’une des plus
importantes sources d’étain du monde antique. Jusqu’au IIIe
siècle après JC, plus de 6000 tonnes de bronze auraient été
fabriquées grâce au minerai extrait.
Claude
Champaud, dans son étude sur l’exploitation antique de la
cassitérite d’Abbaretz envisage une exploitation antérieure à
l’époque romaine pouvant remonter à la fin du néolithique ou au
début de l’âge du Bronze.
Formé
par l’accumulation des déchets stériles (argile, schiste,
quartz...), sortis de la mine au cours de la dernière exploitation,
le terril vous offre, après une ascension de plus de 200 marches,
une vue imprenable sur le pays de la Pierre Bleue.
Outils
de Mine antiques
En
1952, La Société Nantaise des Minerais de l’Ouest a repris
l’extraction du minerai d’étain identique dans son principe à
l'exploitation ancienne et la tranchée d’alors n'est qu'un
élargissement et approfondissement de la tranchée ancienne.
Trouvaille
intéressante : des outils anciens ont été extraits à 18 m de
profondeur au fond de la tranchée comblée par les mineurs après
1952.
Ont
été trouvés 2 coins de bois notamment et une bonne douzaine de
lames de bois qui pourraient être des houes dans un remarquable état
de conservation.
Une
demi-douzaine de masses de fer pouvaient servir à casser ou à
concasser le quartz. L'exploitation d'Abbaretz-Nozay a été en
activité au cours des trois premiers siècles de l'ère chrétienne
comme le suggèrent les monnaies (notamment un sesterce d’Antonin
emis entre 156 et 157 après JC), les outils et le culot d'amphore du
Haut Empire, retrouvés dans la fouille antique.
Circuit
A page 15
L’
Antilloux (1857) : Métairies, 2 (19)
Lantilloux
(1857) : Borderies (Crahé, Dupas) , 2 (8)
Lantilloux
Le
Moulin à vent de Lantilloux se situe à l’Est de ce que l’on
appelait autrefois les buttes du Château.
Les
fermiers dépendant de Beautrais, en 1912, devaient moudre à ce
moulin sous peine d’une augmentation de 25 francs du prix de leur
loyer annuel. Grolier
Buttes
du Château
Les
Buttes du Château, près du bourg d’Abbaretz, au NO étaient
décrites, en 1895 par Eugène Orieux comme les restes de travaux en
terre sur une grande étendue, avec de grandes douves.
Charles
Bruneau en 1904 indique : au nord du bourg sont encore visibles
d’anciens retranchements en terre.
Guillotin
de Corson, dans sa monographie sur Abbaretz, en 1898 s’interroge
sur la présence, à Abbaretz, d’un Châtellier paroissial entouré
de fortifications en terre. Mais il signale qu'un châtellier
industriel semble tout voisin aux buttes du Château.
Pitre
de Lisle du Dréneuc, en 1880, indique qu’à l’Est du Château du
Bois-Vert, la série de remparts, d’ouvrages en terre traversant le
territoire d’Abbaretz, forme, dans un taillis au dessus d’une
petite coulée qui vient du bourg, un double talus de 4 m de haut
rempli intérieurement de scories de fer. De là, elle se dirige
vers le Moulin de Lantilloux où elle dessine sur la droite une sorte
de rempart aplati au sommet.
En
partant du Moulin de lantilloux de l’autre côté de la voie ferrée
au nord-est du Moulin , des buttes et des talus irréguliers ont été
signalés aux champs de la Menoiserie (Méloiterie) entre la voie
ferrée et la Loirie
Calvaire
Salle
polyvalente
Circuit
E page 1
Nonneries
Châtaignier
des Nonneries
Le
Châtaignier des Nonneries a été classé neuvième plus vieil arbre
de France sur la liste des Arbres Remarquables inscrits au Patrimoine
Français. Jadis sa hauteur était de 20 mètres et sa frondaison
couvrait près de 1 500 mètres carrés. L'arbre est mort dans un
incendie le 31 juillet 1985. Sa circonférence est de 8 mètres à 1
mètre du sol et de 10,60 mètres au maximum.
Abbaretz
a porté les noms suivants « Abbaretiacum » ‘1118,
« Les Barrez » (1140) « Barrioz » (1145) et
Abbarez (1270).
Les
amateurs d’étymologie ont vu l’origine du nom d’Abbaretz par
la formation d’un mot associant le breton Abad (abbé) et Béred
(cimetière), mais il est difficile d’admettre cette explication
car il n’y eut que l’abbé de Melleraie à avoir des intérêts à
Abbaretz (Abbaye fondée en 1132) et la formation du nom est plus
ancienne encore. La Charte de Louis Le Gros datée de 1123 mentionne
Abbaretz sous le nom latin Abbaretiacum.
Pour
certains archéologues le nom vient d’une ancienne industrie
métallurgique : Barré, Barret sont en effet d’anciens
centres métallurgiques. La Partie Ab n’aurait été ajoutée que
longtemps après la formation du nom Baret, Baraiz ou Baretz.
Château
Rouge
Croix
de cimetière placée sur un piédestal trapézoïdal avec large
dallage de schiste. La croix de 45 cm est en schiste très travaillé.
Point
Culminant
Les
Hauteurs d’Abbaretz s’inscrivent dans la succession de plateaux
orientés E-W qui marquent le relief du nord du département. Ils
sont entaillés par les affluents de la Vilaine (Chère, Don, Isac)
et de la Loire (Erdre, Brivet, Hâvre, …).
Le
territoire de la commune se présente comme partie d’un plateau
d’une altitude moyenne de 40 à 50 mètres, découpé par une série
de lignes de crêtes d’orientation sensiblement Est-Ouest.
La
plus importante ligne haute du relief « coupe » la commune en deux
au niveau de la RD2.
Le
point naturel culminant de la commune avec 83 m d’altitude occupe
pour ainsi dire le centre géographique de son territoire.
Circuit
E page 2
Croix
de schiste en face de l’embranchement vers les Breils Clément.
Un
haut fut de 4 m de haut, à large chanfrein et rosace supporte une
croix pattée avec calice sculpté dans la pierre bleue.
L'ancienne
chapelle Notre-Dame des Croix, aujourd'hui disparue était dédiée
jadis à la Vierge des Sept-Douleurs. Elle tirait son nom de
plusieurs croix groupées très anciennement sur cette colline
dominant le pays. Elle était située jadis au point culminant de la
paroisse d'Abbaretz et au bord de la route de Meilleraye. L’édifice
avait intérieurement 30 pieds de longueur et 12 pieds d’élévation.
Les trois ouvertures ogivales de son chevet annonçaient une
construction du XIIIème ou XIVème siècle.
Actuellement
il ne reste plus rien de la chapelle des Croix et de la demeure de
son chapelain; tout a disparu quand a été faite la route d’Abbaretz
à la Meilleraye, dans la première moitié du XIXe siècle.
Une
croix de pierre rappelant l’ancien sanctuaire faisait l’objet de
pèlerinage pour faire marcher les enfants et pour obtenir guérison
de la colique et la destruction des vers blanc et des chenilles.
Il
est fait mention en 1560 de la chapelle "Notre-Dame des Crouez"
et le 4 février 1629, Jean Le Louet, seigneur du Bottan, y épousa
Aliénor du Matz, fille de la maison de Villeneuve ; Au reste les
seigneurs de Villeneuve prétendaient à certains droits sur cette
chapelle qui fut comprise en 1796 dans les biens du dernier d’entre
eux, l’émigré Pierre du Matz.
La
Chapelle des Croix comprenant maison, jardin et terres a été vendue
à M. Boutard le 4 fructidor, an VII pour 380 livres.
C’est
près de la Chapelle des croix selon la tradition, d’après la
monographie de F. Grolier, datée de 1912, que périt de mort
violente Julien Allory, sans doute après 1794, date où son nom
disparaît des archives. Ancien moine récollet de Nantes, il fut
nommé curé constitutionnel d’Abbaretz, en 1791, après le refus
de prêter serment à la constitution du curé précédent, Chevriau
René qui fut déporté en Espagne. Abbaretz fut ainsi près de 4 ans
sans prêtre.
La
Gueffrais (1857) : Métairie (de Berthou), 3 (22)
Les
métairies de Coulouine, Gueffraie, Les Nonneries et le Pommeraie ont
été vendues à Monsieur Dumas le 4 fructidor an VII (1798) pour un
montant total de 13 825 Livres. Le même jour les métairies de Petit
Breil St Clément et du Grand Breil St Clément ont été vendue à
Messieurs Perruchaud et Duclos pour un total de 7 400 Livres. Elles
appartenaient toute à M. du Maz ,noble, émigré pendant la
Révolution. Bois de la Gueffrais
Circuit
E page 3
Moulin
de Grand’Lande
Grand’Lande
(1857) : Métairies (Perrinel), 3 (23)
La
Pourprince (à proximité)
Croix
de la Pourprince au fut de schiste de 2m50, avec niche abritant une
vierge, supportant une croix pattée en pierre bleue au
Christ naïf sculpté.
Coulouine
(1857) : Village, 8 (55)
À
proximité : La Picharderie (1857) : Maison , 1 (7)
Picharderie
bien national
La
Métairie de la Picharderie a été vendue le 4 fructidor an VII à
Monsieur Le Rouge pour 550 livres
D24
La
Lirais (1857) : Village, 16 (78)
Lirais
Minière
La
Minière de la Lirais était la plus petites des exploitations
d’extraction du minerai de fer sur la commune d’Abbaretz en 1912.
Elle
produisait tout de même, dans l’année, 716 tonnes de minerai en
employant 8 ouvriers..
D69
La
Roberdière (1857) : Métairies (Herbelin), 3 (20)
La
Chênaie
La
Chênaie (1857) : Métairie (de la Brosse), 1 (11)
La
terre de La Chesnaye, noblement tenue de la Châtellenie de Nozay,
appartient en 1680 à Pierre Lespeigneul et ses consorts, héritiers
de Jacques Lespeigneul et de Louise Ménard, sa femme.
à
proximité : Les Nonneries (1857) : Métairies (de Berthou), 3
(25)
Nonneries
bien national (voir Gueffrais)
Nonneries
minières
Forêt
de l’Arche
Forêt
d’Abbaretz fief
Ruisseau
Paradel
à
proximité : Les Breils Clément (1857) : Métairies (de
Berthou), 3 (25)
Château
rouge
Circuit
F page 1
Très
ancienne Croix (1657) à l’entrée d’Abbaretz sur la route de
Puceul, au croisement de la route de la Rouaudière, avec fut
octogonal orné d’une tresse supportant une croix droite au Christ
sculpté dans le schiste.
La
Ville en Bois (1857) : Hameau, 3 (12)
Croix
à la patte d’oie de la Ville en bois au fut de schiste octogonal
supportant une croix pattée de pierre bleue presque ronde.
À
proximité : La Croix-blanche (1857) : Maison, 1 (2)
Croix
en schiste au fut d’1m 80 avec vierge à l’enfant et cœur
sculpté supportant une croix pattée en pierre
bleue avec Christ naïf sculpté.
La
Ribaudais (1857) : Métairie (de Berthou), 1 (9)
Ribaudais
bien national
La
métairie de la Ribaudais et ses dépendances ont été vendues à
Monsieur Boutard le 10 nivôse an V (1796) pour 8 184 Livres.
La
Houssais (1857) : Métairie (Eluère), 1 (6)
Houssais
bien national : La métairie de la Houssais a été vendue à
Monsieur Dumas le 4 fructidor an VII (1798) pour 2 600 livres. Elle
appartenait à Monsieur du Maz émigré pendant la Révolution.
À
proximité : La Rotte Bernard (1857) : Maisons, 2 (6) Tramtrain
Larrée
(1857) : Borderie, 2 (8)
Four
à pain et Boulangerie (Photo) Kerviler en 1882 signale la
découverte d’une hache en diorite au village de Larrée
Croix
de fonte de Larrée sur piédestal de pierres de schiste maçonnées.
La
Pierre (1857) : Village, 11 (39)
À
proximité La Bernauderie (1857) : Métairie (de Monti), 1 (8)
La
Boulaie (1857) : borderie (de Monti), 1 (11)
Ancienne
ferme (photo)
La
Foie (1857) : Village, 5 (32)
Croix
de fonte sur piédestal de schiste maçonné (photo)
La
Boutardière (1857) : Village, 8 (41)
Photo
d’une longère à la Boutardière
À
proximité La Chênaie
D1
Circuit
F page 2
Limarault
(1857) : métairies (de Coutances), 3 (29)
Limaraud
(manoir) (photo)
Jean
de Saint-Gilles, seigneur de Beaulieu, en Guérande, possède, en
1427, "le lieu et domaine de Limarault". Aliette de
Saint-Gilles épousant Guillaume de la Muce (seigneur du dit lieu en
Ligné), lui apporte, vers 1435, la terre de Limarault dont hérite
leur fils Jean de la Muce, sire de la Muce, en 1446. Durant les
XVIème et XVIIème siècles, la seigneurie et la terre de Limarault
demeurent entre les mains des sires de la Muce, seigneurs du Ponthus.
Cette terre passe ensuite dans la famille Gouyon ou Goyon par le
mariage en 1678 de Henriette de la Muce avec Claude Charles Gouyon,
baron de Marcé. Il est probable que les héritiers de Coutances
vendirent Limarault, car en 1784 et 1788 Pierre Richard de la
Pervanchère prend le titre de seigneur de Limarault.
Une
de ses filles se maria avec Louis Amaury de Coutances. La terre de
Limarault revint ainsi aux mains de la famille de Coutances qui la
conserve au moins jusqu’à la rédaction de la monographie de
Corson, date à laquelle elle appartenait à Mme Marguerite de
Coutances.
Devenu
depuis longtemps la demeure des fermiers, au début du XXe siècle,
l’ancien manoir de Limarault conserve peu de traces de son passé
féodal.
Ancienne
boulangerie accostant un four à pain (Limaro) (Photo)
Palis
et maison à schiste rouge.
Croix
de Limaro sur la route menant au bourg au haut fut de schiste à
large chanfrein et niche à mi-hauteur, supportant une croix pattée
large de 50 cm en pierre bleue.
La
Placière (1857) : Village, 4 (16)
Placières
Minière de fer
En
1912 la minière des Placières extraient 5342 tonnes de minerai de
fer dans l’année avec 20 ouvriers. C’est la troisième en
importance dans la commune d’Abbaretz après celles du Houx et des
Nonneries.
En
1912 le minerai était expédié aux usines de Trignac près de
Saint-Nazaire, de Nantes et de Chantenay.
En
1920, La minière des Placières est composée de deux sites
d'extraction. Le transport jusqu'à la gare d'Abbaretz se fait par
charrettes ou camions automobiles. Une dizaine d'ouvriers y travaille
en 1920 pour une production journalière de 10 tonnes.
Croix
de schiste sur fut d’1m50. La Coquelinais (1857) : Village, 12
(73)
La
Rouaudière (1857) : Village, 9 (44)
Puits
de village
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